Journée Internationale de la jeunesse

A l’occasion de la journée internationale de la jeunesse sur le thème: « l’autonomisation des jeunes, grâce aux actions locales en faveur des objectifs du développement durable et au-delà », M2HC a organisé une causerie éducative avec les jeunes pour leur parler d’autonomisation holistique, des actions locales à travers leurs projets d’entreprises et de leur cohérence avec les objectifs du développement durable.

             

Cette journée mondiale, instituée par les Nations Unies, vise à mettre en lumière le rôle crucial des jeunes dans la construction d’un avenir durable. Le thème retenu cette année intitulé : « L’autonomisation des jeunes grâce aux actions locales en faveur des Objectifs de Développement Durable et au-delà » a été décliné à travers des échanges, des témoignages et des interventions visant à inspirer et mobiliser la jeunesse camerounaise.

L’objectif  de cette 26e journée de la jeunesse visait  à « sensibiliser les jeunes à leur rôle dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) » et, à travers le thème, de préconiser une démarche qui permette d’ « encourager les initiatives locales des jeunes comme levier d’autonomisation et offrir un espace holistique de dialogue intergénérationnel et de partage d’expériences ».

En cette circonstance, les jeunes ont pris la parole pour partager leurs différentes expériences entrepreneuriales et les difficultés rencontrées. Les leçons apprises ont fait l’objet de partage pour l’édification des uns et des autres dans les parcours qui sont les leurs. C’était également l’occasion pour eux d’avoir le point de vue des experts sociologues et psychologues sur la question de l’autonomisation, les facteurs de résiliences et d’endurance dans l’aventure entrepreneuriale, mais également des représentantes du Ministère de la jeunesse qui les ont édifié sur les actions ce ministère en faveur de l’accompagnement et du financement des projets d’entreprise initiés par les jeunes.

           

Il ressort des points de vue des experts que nos itinéraires, nos choix, nos aspirations doivent prendre en compte notre personne dans sa constitution et ses émotions pour creuser en nous les facteurs de motivations nécessaire pour non seulement initier un projet d’entreprise mais également pour le mener à bien dans la durée.  En effet, pour les psychologues, la jeunesse n’est pas qu’une question d’âge mais un état d’esprit. C’est le sentiment que l’on a dans sa condition physique et psychologique. Partant de cela, l’autonomisation ne saurait se restreindre au plan financier. Elle part de notre état d’esprit avant de se rependre sur le plan social à travers nos initiatives personnelles envers nous-même et envers autrui. Ces initiatives partent du besoin de transformer son environnement en apportant des solutions aux problèmes locaux. pour résoudre ces problèmes, il faut d’abord selon le sociologue, faire le bilan de ses connaissances et ses compétences pour s’investir dans un projet. il relève d’ailleurs que le faible niveau d’initiatives entrepreneuriales au Cameroun est dû au contexte qui ne le favorise pas, mais surtout à ce qu’il va appeler, les Troubles Obsessionnels de Réussite (TOR). En effet, en reprenant les obsessions développées par Armand LEKA, il va mettre en exergue trois types d’obsession à savoir:  l’obsession de l’entrisme (le désir d’entrer dans la fonction publique et d’avoir un matricule), l’obsession de l’ailleurs (sortir du pays pour se chercher) et l’obsession du gain facile (avoir de l’argent sans trop travailler). Ces obsessions constituent des freins aux initiatives entrepreneuriales et de création de richesses. l’occasion a donc été donné aux jeunes de changer de registre en se disant qu’ils peuvent prendre leur destin en main pour transformer leur environnement et participer en même temps au développement local et à l’atteinte des objectifs du développement durable.

 

 

En guise de conclusion de cette causerie éducative, Madame Enoh Marguerite, Présidente Fondatrice du M2HC, a délivré un message inspirant sur « Être jeune et autonome ». Elle a rappelé que l’autonomisation suppose, pour le jeune, une démarche qui consiste avant tout se connaître, faire des choix responsables et construire sa vie avec confiance et engagement, tout en contribuant au bien-être de sa communauté. Elle a insisté sur l’importance du bien-être personnel comme socle du changement durable, invitant les jeunes à transformer leurs idées en actions concrètes et à passer de l’engagement personnel à l’engagement local, puis global.

« Le changement commence là où tu es, avec ce que tu as et avec ce que tu es. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut